Petit détour, aujourd’hui, par l’ilot Signal...

C’est l’un des ilots les plus accessibles depuis Nouméa. En effet, il est à environ 30 minutes de bateau, ce qui en fait l’un des lieux préférés des nouméens voulant prendre le large, pour une journée ou un weekend puisque l’on peut même y camper (il est aménagé avec un ponton, des tables et des petits coins barbecue !). Des navettes y déposent même les gens.

Nouméa, tout au fond là-bas...

En plus des dégradés de bleus et de verts qu’il offre au bord de sa plage, un petit sentier aménagé permet d’en faire le tour, tranquillement, en passant par ses vestiges classés aux monuments historiques depuis 2004.

C’est la tour qui servait de signal qui est la mieux conservée… ça tombe bien, c’est ce qui a filé son nom à l’ilot!! Du haut de ses 10 mètres, elle servait, à l’époque (c'est-à-dire vers 1850), à repérer l’entrée de la passe de la Dumbéa. L’édifice a été rénové plusieurs fois (les premiers essais étaient faits, entre autre, avec du corail!) et sa forme actuelle daterait des années 1880. On peut également apercevoir des traces de la maison du gardien et du four à chaux qui avait permit d’ériger cet amer.

Cet ilot, comme beaucoup, fait partie d’une réserve marine protégée. C’est également l’un des plus boisés où l’on trouve quelques espèces de la si menacée forêt sèche.

Ce weekend, nous sommes allés tout au sud de la Calédonie, au Cap N’Dua. C’est à cet endroit, au beau milieu d'une réserve naturelle, que sont placés un phare et un observatoire… un observatoire à quoi? A baleines! Et oui, les eaux calédoniennes plaisent particulièrement à ces majestueuse bestioles qui y viennent donc passer quelques semaines entre juillet et, quand cela dure un peu, septembre.

La Province Sud a aménagé le coin de façon plutôt sympathique. L’entrée se fait un ou deux kilomètres après le col de Port Boisé (celui qui est tout près de l’usine). On ne peut pas la louper!

Ensuite, là où il fallait, il y a quelques temps encore, marcher quasiment deux heures, serpente à présent une piste assez praticable. Quelques passages plus chaotiques que d’autres, mais, en prenant son temps, on peut aller au bout des sept kilomètres, quelle que soit la voiture.

Et au bout, justement, qu’est-ce qu’il y a ? Et bien on y trouve plusieurs points de vue, un parking aménagé, des toilettes et, après une dizaine de minutes de marche, le phare qui surplombe l’observatoire... et l’océan!

Nous y sommes restés un petit bout de temps sans, malheureusement, avoir la chance d’observer une de ces grosses mémères faire son show… bien dommage…

Par contre, nous avons vu passer la Groupama Race 2012, tour de Calédonie à la voile, en équipe, sans escale:

Les paysages sont, une fois de plus, splendides… la randonnée (enfin, c’est plus une promenade qu’une rando!) est bien agréable… bref, un coin bien propice aux pique-niques!!

L'un des endroits préférés de Lenny, dans Nouméa, est sans aucun doute la bibliothèque Bernheim. Toutes les trois semaines, c'est une de nos missions du samedi matin: le passage par la bib.

Installée dans le pavillon colonial de l'exposition universelle de 1900, construit par Gustave Eiffel (et ouais, rien que ça!) et rapatrié grâce à un don de Lucien Bernheim (c'est p'tet pour ça qu'elle porte son nom!!), notre bibliothèque a un certain charme:

Les jardins servent de terrain de jeux aux enfants pendant que les parents se posent sur une natte entre les différentes oeuvres des expos:

S'il aime bien ce lieu... c'est p'tet parce qu'on l'a habitué de bonne heure:

Le lien vers leur site internet:

http://www.bernheim.nc/

.

Le weekend dernier, nous sommes allés faire un petit tour du côté d’Ouvéa. C’est la plus au nord des îles Loyauté, la plus petite, en forme de croissant, et c’est la seule à posséder un vrai lagon, protégé par un récif corallien.

Elle est surnommée « l’île la plus proche du paradis ». Tout un programme !

Voilà à quoi elle ressemble :

C’est un cratère qui s’est enfoncé côté Ouest. De ce fait, on trouve d’un côté, l’océan et ses falaises pouvant atteindre une trentaine de mètres, et de l’autre, le lagon et sa plage de 25 kilomètres de long… pas mal, non ?

Ouvéa, c’est également un passage important de l’histoire récente de la Nouvelle-Calédonie, puisque c’est là qu’a eu lieu la fameuse prise d’otages à l’origine des évènements de 1988, remis sur le devant de la scène par le polémique Mathieu Kassovitz et son non moins controversé « l’ordre et la morale », l’an dernier. Forcément, lorsque l’on passe à Fayaoué, à Gossana ou devant le mémorial des 19, on ne peut qu’y repenser.

Revenons à notre weekend… nous débarquons donc samedi matin, après 35 minutes de vol. Nous récupérons la voiture de loc et filons directement tout au Nord, à Saint Joseph, où nous avons rendez-vous devant l’église avec un guide pour aller voir la nurserie des requins. Ce devait être Antoine, mais c’est son fils, Maxime, qui nous a accompagné pendant cette rando. Plutôt tranquille, la rando, d’ailleurs. Nul besoin de bonnes chaussures, puisqu’on peut carrément la faire pieds nus ! Un passage en forêt picote un peu la plante des pieds, mais c’est supportable !

Alors c’est parti pour plusieurs heures sur le sable, puis carrément dans l’eau pour traverser un bras de mer où l’on a de l’eau bien au dessus de la taille, puis de nouveau sur la plage, pour arriver enfin à la nurserie. Bon, ce n’est pas du tout la bonne période pour apercevoir les requins, mais malgré cela, on a  pu en observer plusieurs beaux morceaux roder. Ils viennent carrément à trois ou quatre mètres du bord !

On se pose pour pique-niquer et se baigner un peu tout de même avant d’attaquer le retour, avec la traversée de la forêt puis de nouveau le passage dans l’eau (dont le niveau avait monté car l’heure de la marée haute appprochait) et la fin de promenade tranquillou.

Au final, une balade bien agréable dans un cadre magnifique. La période la plus propice pour l’observation des requins est le mois de novembre. C’est le début de l’été et c’est à ce moment que cela grouille de tous les côtés ! Faudra qu’on revienne voir ça…

Le reste du weekend fût encore moins sportif… on a passé pas mal de temps sur le pont de Mouli pour observer tortues et raies, ce malgré le désagréable vent qui perturbait la surface de l’eau…

on s’est approché des surprenantes falaises de Lekiny (de très près même, puisque la marée avait embarqué une crocs que le morpion avait laissée un peu trop près du bord… le courant aidant, il lui a fallu très peu de temps pour se retrouver aux pieds desdites falaises!)…

on a profité de l’immmmmense plage déserte…

on a assisté à un match de cricket (faudra qu’on revoit un peu les règles pour le prochain coup !)…

on a savouré notre premier crabe de cocotier (et on n’est même pas morts empoisonnés !)… bref, un weekend très paisible, mais très vite passé! Une journée supplémentaire aurait été la bienvenue.

Encore quelques photos pour vous donner envie :